Le métier de professeur des écoles est pour moi une véritable vocation. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours voulu être maitresse. J'adorais l'école, j'étais plutôt bonne élève, quoiqu'un peut bavarde et "avec des épines dans les fesses" selon ma maitresse de CP.
Me voici désormais détentrice du master MEEF, du CRPE et affectée dans un département différent de celui où je vis. L'année de stage se déroule à 50% face aux élèves et à 50% à la fac. Je serai maitresse d'une classe de MS-GS située à 1h30 de chez moi et j'intégrerai la fac à 1h40 de chez moi (nous sommes obligés d'aller dans l'INSPE du département d'affectation, sans recours possible à moins d'être en situation de handicap : mais "faites attention sur la route, c'est un long trajet et c'est fatiguant !"Merci de votre considération, je n'avais pas remarqué).
Au cours de l'année de PES, nous sommes visités 6 à 7 fois (en plus de l'inspection de titularisation) : une visite par période de notre PEMF et une à deux visite du tuteur ou de la tutrice INSPE.
A partir de la deuxième période, j'entame un remplacement long en CM1-CM2 : je décharge la directrice 1 ou 2 jours par semaine. Ce remplacement pour l'instant ne m'enchante guère, car la classe est très difficile. Les élèves sont assez violents, tant physiquement que verbalement, et je ne prend pas de plaisir en classe. En fait, je passe l'essentiel de mon temps à attendre le silence et j'ai l'impression d'être gendarme plutôt qu'enseignante. Le constat est le même du côté de la directrice, et les collègues m'ont confirmé que ce groupe est difficile depuis la maternelle et que personne n'a vraiment trouvé de solution.
Voilà à présent 15 jours que la rentrée a eu lieu, et il est temps pour moi de revenir sur ce début d'année en tant que TR.
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